Atelier du Fontenay
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Que proposons nous ?

Peinture thérapeutiqueSalutogénéalogieTravail d'accompagnement biographique  


Une méthode inédite, orientée non pas vers les causes à résoudre, mais vers les ressources. Une façon de "dépsychologiser" les problèmes rencontrés !


Il s'agit d'une méthode diagnostique et thérapeutique, orientée vers les ressources, fondée par le Dr Guillaume Lemonde et développée en collaboration avec Cyr Boé. Une formation est proposée.

Nous nous intéressons aux liens familiaux en tant que ressource.

Nous touchons à des archétypes. Mais que nous nous entendions bien sur ce terme : ce ne sont pas des symboles ou autres productions psychiques, mais des processus actifs dans le corps, des gestes qu'il s'agit de reconnaître.


Notre approche n'est pas psychogénéalogique : nous ne cherchons pas la cause de nos problèmes, dans ce qui a été vécu par ceux qui nous ont précédé. Par exemple, que la grand-mère puisse avoir été impuissante à satisfaire les attentes de son mari, n'implique pas que nous reproduisions un même schéma. Même si l'on pense parfois pouvoir faire des parallèles...

S'en tenir à un niveau historique, c'est regarder de façon parcellaire et forcement partiale, les difficultés qu'à eu un aïeul à aimer, à rester cohérent, confiant, etc. On voit un être humain en lutte avec un destin plus ou moins difficile. Dans certains cas, comme ce destin fait plus ou moins écho au notre, nous imaginons que nous reproduisons ce qu'il a mis en scène autrefois.

Nous voudrions regarder ici tout autre chose que la personnalité de l'aïeul considéré : ce qui est recherché, c'est de retrouver un lien avec une ressource. Et cette ressource n'est pas une personnalité, mais une position familiale, qu'incarne une personnalité. Par exemple, la position de la grand-mère maternelle, identique dans toute les familles du monde, alors que les personnalités sont évidemment toutes uniques...

Si je suis grand-mère, j'occupe pour les enfants de ma fille une toute autre position que pour ceux de mon fils.
Ma personnalité, mon histoire, ma vie, toute la mythologie familiale qui circule ou circulera un jour sur mon compte, tout cela forme une ambiance, un contexte. Les enfants de ma fille chercheront, à travers tout ceci, à se lier à leur grand-mère maternelle : ma façon d'être dans ce qu'elle a de typique à cet égard, les épreuves, sous l'angle typique là aussi de ma fonction familiale. De même pour les ressources, que j'ai peut-être pu développer pour dépasser ces épreuves.
Les enfants de mon fils se lieront à d'autres aspects de la même histoire. Les aspects qui les renseignent sur ma fonction de grand-mère paternelle.


Du haut des montagnes, des ruisseaux se forment. Ils bondissent en cascades, se rencontrent en torrents, grossissent pour devenir rivières et s'apaisent jusqu'aux fleuves, qui débouchent sur les mers. Une multitude de cours d'eau se fondent et s'immobilisent dans les masses océanes.

Lorsque nous songeons à la vie qui coule d'une génération à l'autre, nous percevons deux affluents parentaux, qui nous transmettent la vie alimentée par quatre fleuves grands-parentaux, eux-mêmes nourris par huit rivières. Seize ruisseaux, trente-deux torrents etc...
C'est ainsi que l'être humain se conçoit aujourd'hui comme la combinaison fortuite des caractéristiques génétiques de ses ancêtres. Il en possèderait le meilleur et le pire.
Ces caractéristiques sont aujourd'hui étudiées par la biologie moléculaire, qui les isole en processus élémentaires et fait correspondre, à chaque processus, un facteur héréditaire ou gène. L'eau dans laquelle nous baignons contient toutes les alluvions charriées par tous les cours d'eau se trouvant en amont. Cela dévale du haut des montagnes.
Peut-être découvrons-nous que ces eaux contiennent trop de calcaire et nous nous dirons qu'il conviendrait d'empêcher les rivières venant du Jura de déverser leurs ondes dans les nôtres. Nous voudrons faire barrage pour nous en libérer.
C'est ainsi que certains chercheurs étudient jusqu'au génome pour nous libérer de ces contraintes biologiques. D'autres s'intéressent à découvrir en quoi nous sommes le fruit d'un milieu relationnel, et tentent de comprendre les mécanismes de cette contrainte, pour là aussi, nous en libérer. « En travaillant mon passé familial, je peux m'en distancier » : tel est le propos de la psychogénéalogie.
Ainsi, le corps, du fait de l'hérédité génétique (ou innée), mais aussi le contexte, du fait de l'hérédité sociale (ou acquise), porteraient l'ensemble des nuisances que l'être humain peut vivre. Et depuis lors, la médecine fidèle à cette direction, s'évertue à débusquer et à supprimer ces nuisances.

Le problème n'est cependant pas l'alluvion qui nous encombre, mais notre incapacité à pouvoir en faire quoi que ce soit. Nous sommes envahis par de vieilles affaires et ne savons comment nous positionner par rapport à elles. Supprimer le calcaire revient finalement à acidifier l'eau... Et ce n'est pas forcément beaucoup mieux.

Alors, imaginons que nous puissions apprendre à maîtriser cette influence trop forte, à mieux nous lier à elle, de façon à en tirer une nouvelle compétence. En fait, nous aurions la totale maîtrise de ces influences, si nous pouvions nous tenir nous-mêmes à la source. Inverser le mouvement.

En matière de cours d'eau, il existe un second courant auquel nous ne songeons peut-être que trop peu. Moins visible que le précédent, il est pourtant tout aussi puissant et essentiel : il prend naissance à la chaleur du soleil qui échauffe la surface de l'océan. L'eau s'évapore, s'élève jusqu'aux sommets les plus hauts et réalimente les sources.

C'est un courant inversé, qui porte la vie et sans qui toutes les sources se tariraient. Regarder comment cet invisible courant, grâce à la chaleur du soleil, va ressourcer les cours d'eau, constitue le sujet de ce travail.

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